8 septembre 2020 / Par Daniella Bidin

Conserver les valeurs d’entreprise dans une période sans précédent

Amber Mac l’a bien dit lors de la réunion du conseil d’administration de l’ACÉ à l’automne 2019 : « Le changement n’a jamais été aussi rapide et ne sera plus jamais aussi lent ». Elle avait raison. Chaque aspect du secteur de l’électricité est en constante évolution. Les services publics doivent non seulement gérer des technologies innovantes et la fiabilité du réseau, mais aussi s’adapter à l’évolution constante des besoins des clients.

En novembre dernier, nous ne savions pas encore que ce ne sont plus seulement les lignes électriques coupées, les orages ou les cyber-attaques qui peuvent bouleverser le mode de vie auquel les Canadiens se sont habitués. Les menaces sanitaires, comme la pandémie de COVID-19, ont modifié notre vie quotidienne, mais l’électricité nous a donné le pouvoir de persévérer face à ces nouveaux défis.

Les compagnies d’électricité fournissent un produit essentiel aux services qui soutiennent nos communautés, notamment les hôpitaux, les épiceries, les pharmacies, etc. Les membres de l’Association canadienne de l’électricité sont restés fidèles à leur mission, qui est de maintenir les lumières allumées et de faire circuler l’électricité d’un océan à l’autre. La technologie et les outils liés à l’électricité ont permis aux Canadiens de rester en contact avec leurs familles et leurs amis, mais aussi avec leurs collègues; sans les hommes et les femmes sur le terrain qui nous relient au réseau, le travail à distance n’aurait peut-être pas toujours été possible. Cela étant dit, la Journée nationale de reconnaissance des monteurs de lignes de l’ACÉ — une journée où nous rendons hommage aux hommes et aux femmes partout au Canada qui bravent des conditions difficiles et dangereuses, des tempêtes de neige aux tornades en passant par les incendies de forêt, pour maintenir la circulation de l’électricité dans votre communauté — a désormais plus de signification pour moi qu’elle n’en a jamais eu.

Environ 40 % des Canadiens occupent un emploi[1] qui peut être exercé à domicile, et bien que nous ne connaissions pas encore l’ampleur des répercussions du télétravail sur l’économie pendant la pandémie, ces dispositions deviendront probablement un élément très présent de la « nouvelle normalité ». Et à l’approche du mois de septembre, de nombreux étudiants universitaires poursuivront leurs études strictement en ligne. Nous n’avons pas encore pleinement réalisé l’impact de la demande en électricité sur le réseau.

Le travail à domicile a été difficile pour beaucoup d’entre nous au cours des 24 dernières semaines. Il n’y a pas eu de « transition » entre le travail à temps plein dans un bureau et l’aménagement de ma chambre à coucher pour ma journée de travail. Pour moi, la gloire de travailler dans mon survêtement a perdu de son attrait après les deux premières semaines et s’installer pour se concentrer est devenu un énorme défi.

Mais cela ne signifie pas que ceux d’entre nous qui ont une responsabilité envers les Canadiens ont cessé de pousser notre secteur vers un avenir meilleur.

En fait, c’est ce à quoi le secteur de l’électricité continue de s’accrocher : notre rôle en tant que service essentiel pour nos clients en ces temps sans précédent. Avec mon équipe, j’ai eu l’occasion de créer des campagnes nationales sur les médias sociaux pour avertir les clients de la hausse des arnaques et de la manière dont les compagnies d’électricité modifient leurs pratiques pour s’adapter au mieux à l’environnement actuel.

Au moment d’écrire ces lignes, le bureau de l’Association canadienne de l’électricité à Ottawa va passer à un retour volontaire sur le lieu de travail avec des lignes directrices créées en fonction des conseils et des experts provinciaux, fédéraux et municipaux. Je me prépare également à faire mes valises pour travailler à distance à partir de Halifax, en Nouvelle-Écosse, pendant un mois, tout en continuant à travailler pour l’ACÉ avec une vue sur l’océan.

S’il y a une chose que j’ai apprise au cours de cette expérience, c’est que, quel que soit le lieu où le travail est effectué, les valeurs de votre organisation vous restent fidèles.

Même si je vais laisser ma chaise de bureau confortable pendant encore un mois, j’apporterai mon ordinateur portable et mes valeurs d’entreprise partout où j’irai.

[1] https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/45-28-0001/2020001/article/00026-fra.htm

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