Le 3 août 2015, à OTTAWA (Ontario). L’Association canadienne de l’électricité (ACÉ) est enchantée de constater que les exportations canadiennes d’électricité font partie des nombreuses options visant à réduire les gaz à effet de serre qui ont été proposées aux États américains dans la version définitive du Plan d’énergie propre rendue publique aujourd’hui par l’Environmental Protection Agency (EPA), l’Agence des États-Unis pour la protection de l’environnement.
En vertu de la nouvelle réglementation, l’EPA fixe à chaque État américain un objectif particulier de réduction des émissions de gaz à effet de serre produites par les centrales à combustible fossile en activité. Dressant l’inventaire de toute une gamme de solutions que les États peuvent adopter pour atteindre leurs objectifs respectifs, la réglementation stipule que le recours aux ressources à émissions nulles situées à l’extérieur des États-Unis est une stratégie acceptable, dans la mesure où l’électricité importée est soumise aux mêmes conditions imposées que l’électricité à émissions nulles produite aux États-Unis.
« Étant donné qu’il est impératif d’agir de toute urgence sur les changements climatiques, l’ACÉ salue la décision de l’EPA de laisser aux États américains la possibilité de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre grâce aux importations d’électricité canadienne », a déclaré l’honorable Sergio Marchi, le président-directeur général de l’ACÉ. « Tout comme un certain nombre d’États, de producteurs d’électricité, d’entreprises et de partenaires de l’environnement américains, nous sommes convaincus que l’intégration des réseaux d’électricité du Canada et des États-Unis permettra d’optimiser les possibilités de production d’énergie propre en Amérique du Nord. Nous sommes donc ravis de voir cette approche prise en considération dans ce Plan qui constitue la pierre angulaire du plan d’action sur le climat du président Barack Obama », a-t-il ajouté.
Depuis que l’existence du Plan d’énergie propre a été rendue publique en 2013, l’ACÉ se fait le principal porte-voix de l’EPA auprès des États et des producteurs d’électricité américains pour les convaincre qu’ils auront la liberté de recourir aux exportations d’électricité à émissions faibles ou nulles produite au Canada pour faire baisser leurs émissions de gaz à effet de serre.
En effet, fort d’abondantes ressources hydroélectriques, d’un certain nombre de centrales nucléaires et de moyens de production d’énergie renouvelable en expansion, le Canada peut s’enorgueillir de pouvoir proposer un éventail de moyens d’alimentation parmi les plus propres du monde, puisqu’environ 80 % de l’électricité est produite par des moyens n’émettant pas de gaz à effet de serre. La majeure partie des exportations d’électricité aux États-Unis provient de la vente des surplus produits par les principales provinces productrices d’hydroélectricité, comme la Colombie-Britannique, le Manitoba et le Québec, et par les centrales hydroélectriques et nucléaires de l’Ontario. La croissance du commerce transfrontalier devrait se poursuivre avec l’exploitation au Canada de nouvelles sources d’énergie propre, comme les aménagements hydroélectriques du cours inférieur de Churchill, au Labrador.
« L’industrie canadienne de l’électricité est bien placée pour aider nos partenaires américains et nous pouvons leur prêter main-forte en améliorant la fiabilité du réseau et en soutenant la croissance de l’énergie propre des deux côtés de la frontière », a déclaré M. Marchi. « Maintenant qu’il s’agit de mettre en œuvre le Plan d’énergie propre à l’échelle des États et des régions, l’ACÉ est impatiente de collaborer avec l’EPA, les États et les autres parties prenantes, notamment en vue de répondre aux critères adoptés par l’EPA pour garantir l’existence de règles du jeu équitables qui permettront aux ressources canadiennes de participer », a-t-il ajouté.
Cliquez ici pour lire la proposition de politiques de décembre 2014 de l’ACÉ au sujet du Plan d’énergie propre (en anglais).
Cliquez ici pour obtenir de plus amples renseignements sur l’annonce faite aujourd’hui par l’EPA (en anglais).