Une étude montre que les véhicules alimentés par de l'électricité à faibles émissions sont le meilleur moyen pour améliorer la qualité de l'air

OTTAWA (Ontario), le 22 décembre 2014. Une étude récemment publiée par l'Université du Minnesota et intitulée Impacts des transports légers conventionnels et de remplacement sur le cycle de vie de la qualité de l'air aux États-Unis (uniquement en anglais) a montré que les véhicules électriques (VÉ) alimentés par les sources d’énergie à faibles émissions permettaient de réduire les impacts sur l'environnement de 50 % ou plus par rapport aux modèles classiques à essence, et qu'ils étaient le meilleur moyen de réduire la pollution et les émissions atmosphériques dans le secteur des transports légers.

L'étude portait sur les répercussions des différentes sources de carburant sur la pollution de l'air. Les répercussions des véhicules fonctionnant à l'essence, à l'éthanol, au diesel, les véhicules électriques et les véhicules électriques hybrides rechargeables ont ainsi été examinées. La parution de cette étude a suscité une vague de gros titres dans les médias américains et canadiens, dénonçant le fait que les VÉ avaient des impacts plus graves sur la santé et sur l'environnement que les véhicules à essence lorsqu'ils étaient alimentés avec de l'électricité issue du charbon.

« Ne perdons pas de vue la bonne nouvelle que représente cette étude ni l'avenir du réseau d'électricité nord-américain, a déclaré Jim Burpee, président-directeur général de l'Association canadienne de l'électricité. Au Canada, près de 90 % de notre électricité provient déjà de sources autres que le charbon. Et les États-Unis ont pris et continuent à prendre des mesures drastiques pour réduire l'empreinte carbone du secteur de l'électricité. Parmi ces mesures, on peut citer le « plan d'énergie propre » proposé par l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA), qui devrait être terminé au mois de juin prochain. Ce plan vise à réduire les émissions de CO2 du secteur américain de l'électricité de 30 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005. »

« Cette étude confirme que les VÉ ont de grandes retombées positives en matière d'émissions atmosphériques, a ajouté Cara Clairman, présidente-directrice générale de Plug'n Drive. Et même si le prix de l'essence est inférieur à 1 $ le litre, les conducteurs peuvent quand même économiser plus de 2 000 $ (uniquement en anglais) par an, et ce, seulement sur le carburant. Les usagers des VÉ, alimentant leur véhicule avec de l'électricité propre produite localement, investissent dans des infrastructures et des emplois locaux et contribuent ainsi aux retombées positives pour l'économie de leur région. »