Les populations de papillons monarques, d’abeilles et d’autres pollinisateurs diminuent rapidement en raison des herbicides, des pesticides, du changement climatique et de la réduction des habitats de pollinisation naturels.
Les compagnies d’électricité sont particulièrement bien placées pour remettre en état ces environnements compte tenu du grand nombre de couloirs de services publics et de propriétés qui se trouvent dans les territoires qu’elles desservent.
En 2019, Hydro Ottawa a mis en chantier un nouveau poste de transformation municipal sur le chemin Cambrian, au sud d’Ottawa. Elle s’est associée à la Ville d’Ottawa et à des spécialistes en écologie de la Fédération canadienne de la faune et de l’Office de protection de la nature de la vallée Rideau pour créer l’un des plus vastes prés de pollinisation du genre dans l’est de l’Ontario. Puisque le site a une superficie de 24 acres et que le poste de transformation n’en occupe que cinq, l’entreprise a réservé une zone de 15 acres pour la convertir en pré de pollinisation.
On a planté 2 750 arbres dans une zone de quatre acres en 2020 et ensemencé le pré au printemps 2021. Hydro Ottawa fournit le terrain et prend en charge les coûts du projet, y compris la préparation du sol, la sélection du mélange de semences d’espèces indigènes, l’ensemencement effectué par des professionnels et l’entretien annuel pendant cinq ans.
Des zones comme celle-là, sur le territoire d’une grande ville, sont essentielles, car il faut autant de couvert arborescent ou de zones naturelles que possible en milieu urbain. Ces lieux sont rares, mais très recherchés.
« Notre principale responsabilité consiste à assurer un service d’électricité sûr et fiable à prix abordable, mais nous devons le faire de manière à protéger notre environnement et à atténuer nos répercussions sur le milieu, explique Bryce Conrad, président et chef de la direction d’Hydro Ottawa.
Un projet comme celui du pré de pollinisation cadre avec notre vision d’un avenir plus radieux et plus sain pour Ottawa. » L’entreprise apporte la preuve qu’aucune plante ni aucun animal n’est trop petit pour être considéré comme digne de notre intérêt et que de belles perspectives peuvent émerger de la symbiose.
