Affaires courantes

Affaires courantes est le bulletin d'information mensuel d'Électricité Canada qui présente les efforts de représentation, les réussites des membres et les nouvelles concernant le secteur.

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Nouvelles 84 - décembre 2025

Une année d'événements d'Électricité Canada

2025 a été une année bien remplie pour Électricité Canada! Des conférences animées aux moments de réseautage mémorables, nous revenons sur les événements qui ont rassemblé notre industrie. Current Affairs s’est entretenu avec Faran Mirza, directeur du développement commercial et des événements, afin d’évoquer les moments forts, les leçons apprises et les perspectives pour 2026.

Bonjour Faran, merci de vous joindre à nous! Dans votre rétrospective de 2025, quels événements d’Électricité Canada mettez-vous en avant, et pourquoi?

Par où commencer? Cette année a été marquée par plusieurs grandes premières, et nous avons été particulièrement enthousiastes à propos des événements organisés en 2025. Je commencerais probablement par notre événement « Bâtissons », tenu en octobre dernier au Centre national des Arts à Ottawa, où nous avons réuni des représentants du milieu des relations gouvernementales, ainsi que nos membres et nos entreprises partenaires. Nous avons discuté de ce qui est nécessaire pour lancer la construction d’infrastructures électriques et de la manière dont le gouvernement et nos membres peuvent saisir cette occasion pour stimuler la croissance économique.

Je voudrais également souligner notre événement « AMP Talks » qui s’est tenu à Toronto, dans le légendaire El Mocambo, une salle où les Rolling Stones, Blondie et bien d’autres artistes célèbres se sont produits à l’époque, de la fin des années 50 jusqu’aux années 70. Aujourd’hui, c’est plutôt un musée, où l’on peut encore admirer d’incroyables artefacts du rock and roll. Comme nous avons l’habitude de réunir nos collaborateurs dans une salle de conférence ou un environnement de bureau fermé, c’était vraiment sympa de sortir de ce cadre traditionnel. Le format de l’événement lui-même était également très original. Nous avons organisé un événement de type « TED Talk » et offert à huit entreprises partenaires l’occasion de présenter à nos membres leurs innovations et leurs solutions pour la modernisation du réseau électrique, le tout sous forme de brefs exposés ou présentations de 12 minutes. Autant nos membres que nos entreprises partenaires ont tous deux apprécié ce format concis.

Et si je devais en choisir un troisième, je mentionnerais notre symposium sur les drones à Montréal, organisé en collaboration avec Hydro-Québec, qui était, je pense, le premier du genre! Ce symposium d’une journée portait exclusivement sur les drones et les technologies qui y sont liées, ainsi qu’à la manière dont ils sont utilisés pour résoudre des défis tant en santé et sécurité que dans le domaine des technologies électriques.

À quoi les membres et les entreprises partenaires d’Électricité Canada peuvent-ils s’attendre l’an prochain?
Nous comptons apporter plusieurs nouveautés, tout en poursuivant sur notre lancée. Nous voulons faire preuve de davantage de créativité dans la façon dont nous organisons nos rencontres et nos événements. Nous explorons de nouveaux lieux et de nouveaux espaces pour tenir nos rencontres et maintenir l’enthousiasme autour de nos événements.

Comme je l’ai mentionné, j’aimerais sortir nos participants du cadre traditionnel des salles de conférence. Cela dit, une chose ne changera pas : notre volonté de maintenir des liens solides entre nos membres et nos entreprises partenaires. Cela passe par des occasions privilégiées de se rencontrer, de discuter et d’échanger sur leurs enjeux et problèmes communs et sur les solutions possibles.

L’intégration de démonstrations concrètes est également devenue un élément clé. Lors de notre symposium sur les drones et de notre événement « Dynamiser les partenariats », nous avions environ 10 kiosques d’entreprises partenaires et huit présentations de projets du Centre d’excellence, et ces formats ont été très bien reçus. Les participants aiment pouvoir circuler, voir les choses de manière tangible et interagir avec les experts en la matière. C’est un aspect que nous souhaitons développer davantage.

Quelle est la principale leçon que vous avez retenue cette année concernant la gestion d’événements?

Je pense que le plus important, c’est l’expérience des membres et celle des entreprises partenaires. Nous veillons à ce que cela reste notre priorité, pour que chacun apprécie et que celui-ci favorise un climat propice au réseautage. En parlant de réseautage, j’ai appris à sortir des sentiers battus et à être plus créatif dans la manière d’organiser les événements pour encourager les gens à entrer en contact les uns avec les autres. L’objectif, c’est que tout le monde y trouve son compte, tout en vivant une expérience différente et stimulante.

Oh, et ne sous-estimez jamais l’impact d’un parapluie arborant votre marque!

Complétez la phrase suivante : En 2026, j’ai hâte de _______.

Créer des expériences encore plus marquantes pour l’ensemble de notre public, qu’il s’agisse de partenaires, de membres, de représentants gouvernementaux ou d’autres parties prenantes, et de créer des expériences uniques qui feront dire : « Cet événement organisé par Électricité Canada en 2026 était exceptionnel. Nous aimerions beaucoup y participer à nouveau en 2027. » J’ai également hâte d’entendre les impressions de nos membres et de nos entreprises partenaires, et de leur offrir davantage d’occasions de rencontrer de nouvelles personnes et de renouer avec d’anciens collègues.

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Nouvelles 83 - novembre 2025

Énergiser l’économie

Comment parviendrons-nous à énergiser l’économie? Le prochain sommet Dynamiser les partenariats, organisé par Électricité Canada à Vancouver, réunit des experts de tout le pays et de tout le secteur de l’électricité pour échanger précisément sur cette question. La rédaction d’Affaires courantes a rencontré Julia Muggeridge, vice-présidente des communications et de la durabilité, et Graeme Burk, directeur des communications à Électricité Canada pour savoir à quoi les participants à ce plus grand événement sectoriel de l’année peuvent s’attendre.

Cette année, Dynamiser les partenariats a pour thème énergiser l’économie. D’où vient l’idée de ce thème et comment se rapporte-t-il à l’actualité du secteur de l’électricité?

Graeme : L’idée nous est venue de BC Hydro! Je crois que c’est un thème pertinent, car au cours des 25 prochaines années, nous allons devoir électrifier l’économie plus que jamais. Le système d’électricité est soumis à tant de pressions et il y a tant d’infrastructures à bâtir. Mais nous allons nous buter à bien des obstacles. La question est donc de savoir ce que nous devons faire pour lancer les travaux et réussir à énergiser l’économie. Autrement dit, comment faire en sorte que cela se concrétise?

Julia : Notre PDG, Francis Bradley, dit toujours que « l’électricité, c’est le premier milliard ». Autrement dit, on ne peut pas vraiment parler d’une économie sans électricité. En somme, il faut d’abord s’occuper de l’électricité.

Qui devrions-nous voir à ce sommet?

Julia : C’est tout le secteur de l’électricité qui sera là! Des acteurs du milieu de l’énergie, le gouvernement de la Colombie-Britannique et le personnel de BC Hydro. Aussi, beaucoup de membres d’Électricité Canada y représenteront les technologies de production. Il y aura des chefs des finances, nos membres qui ont la désignation Électricité durable et bien sûr, nos entreprises partenaires.

Graeme : Les tables rondes et les échanges seront intéressants. Nous avons réuni des sommités en santé et sécurité qui se pencheront sur la sécurité des systèmes électriques, grâce à l’entreprise partenaire Engine Room. De plus, une table ronde portera sur les projets d’intérêt national et comptera deux membres autochtones en plus d’une personne de GT and Company. Pour former ces tables rondes, nous sommes allés chercher la crème chez nos entreprises partenaires et chez nos membres à l’échelle du pays.

Lorsque vous avez choisi les sujets et les orateurs, quels objectifs aviez-vous en tête?

D’abord, la conférencière principale sera Jennifer Williams, présidente-directrice générale d’Hydro-Terre-Neuve-et-Labrador, véritable pionnière de la collaboration interprovinciale. Elle va parler de l’entente de Churchill Falls conclue avec Hydro-Québec, projet qui permettra à la région de l’Atlantique de devenir mieux intégrée.

Il y aura des gens de Bruce Power et d’OPG qui pourront nous parler de la croissance actuelle du secteur nucléaire. Il y aura aussi des représentants de la Société d’énergie du Yukon qui pourront nous donner un aperçu de ce qu’est un réseau électrique nordique isolé.

En somme, nous verrons des perspectives variées et nous nous pencherons sur ce que nous voulons dire au grand réseau des parties prenantes et du gouvernement. Le secteur de l’électricité regorge d’innovations et de belles possibilités et nous voulons pouvoir parler de ces opportunités de partout au pays.

Pourriez-vous nommer deux choses que vous aimeriez que les participants retiennent de cette activité?

Je l’ai déjà dit, mais la première chose, c’est l’immense potentiel du secteur de l’électricité comme moteur économique des prochaines décennies.

Puis, je veux que les gens sentent qu’ils sont capables de trouver des solutions aux problèmes épineux qui surgissent constamment. Partout au pays et dans le secteur, nous avons des personnes compétentes, intelligentes et innovantes qui sauront composer ensemble avec certains des obstacles actuels. C’est fascinant de penser à la prochaine étape du réseau électrique et à ce à quoi elle ressemblera.

Consultez notre site Web pour en savoir plus sur « Bâtissons ».

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Nouvelles 82 - octobre 2025

Bâtissons

Le 29 octobre, le premier forum d’Électricité Canada sur les politiques qui se tiendra à Ottawa, « Bâtissons », réunira des fonctionnaires, des élus, des experts sectoriels, des chefs de file du secteur de l’électricité et des acteurs clés du milieu. L’objectif? Déterminer ce qu’il faut faire pour que le réseau électrique canadien passe à la prochaine étape de son existence. Affaires courantes a rencontré Brittany Botting, directrice de la production à Électricité Canada, pour en savoir plus.

Bonjour, Brittany, et merci d’avoir accepté de nous rencontrer. Pourquoi organiser un symposium sur cette question?

Nous voulons simplement réunir des voix diversifiées sur cette question : que faut-il faire pour bâtir l’infrastructure électrique d’aujourd’hui? Des acteurs du secteur, du gouvernement et d’ailleurs se retrouveront pour parler des gros dossiers à un moment unique où le pays souhaite bâtir de grands projets. Nous voulons galvaniser tout le monde et reconnaître le potentiel qui s’offre à nous : agrandir les réseaux électriques canadiens pour accroître notre souveraineté énergétique, répondre à la demande croissante, réduire les émissions à l’échelle de l’économie et stimuler la croissance économique.

Quels sujets seront abordés pendant le symposium?

Nous voulons vraiment nous pencher sur les possibilités actuelles du secteur, compte tenu du fait que le nouveau gouvernement veut bâtir. Nous voulons profiter de cette cadence pour penser audacieusement à la croissance économique. Comment pouvons-nous vraiment saisir cette occasion, maintenant que les Canadiens parlent tous de projets d’intérêt national? Et y a-t-il un projet d’intérêt national plus important ou plus beau qu’agrandir notre réseau électrique?

Nous allons aussi parler de technologies pour les incendies de forêt, de collaborations réussies avec des communautés autochtones touchées par des projets électriques, de ce qu’il faut faire pour réagir à la croissance de la charge qu’on observe partout au pays, et de bien d’autres choses encore!

Lorsque vous avez choisi les sujets et les orateurs, quels objectifs aviez-vous en tête?

D’abord, la conférencière principale sera Jennifer Williams, présidente-directrice générale d’Hydro-Terre-Neuve-et-Labrador, véritable pionnière de la collaboration interprovinciale. Elle va parler de l’entente de Churchill Falls conclue avec Hydro-Québec, projet qui permettra à la région de l’Atlantique de devenir mieux intégrée.

Il y aura des gens de Bruce Power et d’OPG qui pourront nous parler de la croissance actuelle du secteur nucléaire. Il y aura aussi des représentants de la Société d’énergie du Yukon qui pourront nous donner un aperçu de ce qu’est un réseau électrique nordique isolé.

En somme, nous verrons des perspectives variées et nous nous pencherons sur ce que nous voulons dire au grand réseau des parties prenantes et du gouvernement. Le secteur de l’électricité regorge d’innovations et de belles possibilités et nous voulons pouvoir parler de ces opportunités de partout au pays.

Pourriez-vous nommer deux choses que vous aimeriez que les participants retiennent de cette activité?

Je l’ai déjà dit, mais la première chose, c’est l’immense potentiel du secteur de l’électricité comme moteur économique des prochaines décennies.

Puis, je veux que les gens sentent qu’ils sont capables de trouver des solutions aux problèmes épineux qui surgissent constamment. Partout au pays et dans le secteur, nous avons des personnes compétentes, intelligentes et innovantes qui sauront composer ensemble avec certains des obstacles actuels. C’est fascinant de penser à la prochaine étape du réseau électrique et à ce à quoi elle ressemblera.

Consultez notre site Web pour en savoir plus sur « Bâtissons ».

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Nouvelles 81 - septembre 2025

Alimenter l’acier canadien

Électricité Canada et l’Association canadienne des producteurs d’acier ont cosigné un rapport qui paraîtra prochainement, Alimenter l’acier canadien. Le document montre de quelles manières nos deux industries peuvent collaborer à renforcer la croissance économique, la sécurité et la résilience. Pour en savoir davantage, nous avons rencontré un des auteurs du rapport, Jay Wilson, directeur de la sécurité énergétique à Électricité Canada.

Bonjour, Jay, et merci d’avoir accepté de nous rencontrer. Comment ce rapport a-t-il vu le jour?

L’an dernier, l’Association canadienne des producteurs d’acier nous a invités à réfléchir à l’électrification et à la croissance de la sidérurgie. Ses membres produisent de l’acier et des produits d’acier partout au Canada. Ils anticipent tous une forte croissance de leur industrie au cours des 10 à 15 prochaines années. La sidérurgie est énergivore et les membres de l’association savent qu’ils auront besoin de beaucoup plus d’électricité – 430 % de plus d’ici 2050 – pour alimenter cette croissance.

Le secteur de l’électricité voit les choses du même œil. Il s’attend à ce que la construction de nouvelles infrastructures et les investissements connexes doivent augmenter massivement pour répondre à la demande. Et ce n’est pas uniquement le seul secteur de l’acier qui est en cause. Nous avons donc décidé de collaborer pour comprendre comment le secteur de l’électricité pourra contribuer à la construction des infrastructures sidérurgiques qui s’imposent.

Le projet est fascinant. D’abord, nos deux secteurs sont plus imbriqués qu’on pourrait le croire. Plusieurs des composants physiques qui produisent et fournissent de l’électricité sont fabriqués dans des usines d’acier qui utilisent de l’électricité pour faire fondre l’acier et forger des produits utiles. Et comme le Canada possède l’un des systèmes électriques les plus propres au monde, l’acier fabriqué avec notre électricité est plus propre que la plupart de celui qu’on trouve dans le marché. Par ailleurs, les consommateurs d’acier tiennent à ce que cette empreinte écologique soit réduite.

Si on pense à l’électrification du secteur de l’acier, quelles difficultés et possibilités l’avenir lui réserve-t-il?

Dans le secteur de l’électricité, les grandes infrastructures prennent beaucoup de temps à construire et nécessitent d’importants investissements. Prenons une ligne de transport majeure ou un projet hydroélectrique. L’obtention du permis nécessaire peut prendre 10 ans, ce qui n’est pas très intéressant pour les investisseurs. Ainsi, attendre jusqu’à une décennie pour pouvoir amorcer les travaux entraîne d’importants retards dans les mises à niveau. Autrement dit, les coûts du système électrique dans leur ensemble peuvent être plus élevés et la construction peut accuser des retards évitables.

L’usine d’acier qui souhaite produire plus d’acier propre doit collaborer avec son service public d’électricité afin d’accroître sa consommation électrique pour alimenter les nouveaux équipements. Mais s’il faut de 5 à 10 ans pour obtenir le permis nécessaire à la mise à niveau de la ligne de transport branchée à l’usine, cela n’est utile à personne – ni à ceux qui ont besoin de l’électricité, ni à quiconque a besoin d’une électricité fiable et abordable.

Dans ce contexte, l’octroi ou le refus des permis nécessaires dans un secteur finit par affecter tous les autres secteurs. Toute industrie qui souhaite prendre de l’expansion et croître devra utiliser plus d’électricité pour mieux servir sa clientèle. C’est un fait universel. Il s’agit d’une cause commune, car toutes les parties intéressées veulent la même chose. Les entreprises veulent plus d’électricité, une électricité la plus propre, la plus fiable et la plus abordable possible, et c’est ce que le secteur de l’électricité veut offrir. Nous sommes sur la même longueur d’onde.

Comment la situation politique avec les États-Unis affectera-t-elle l’électrification du secteur de l’acier?

Chaque année, des centaines de milliards de dollars de produits traversent la frontière, y compris de l’acier et de l’électricité. De bonnes relations commerciales des deux côtés de la frontière sont importantes, mais les droits de douane imposés cette année ont perturbé ces relations et semé beaucoup d’incertitude. Évidemment, le défi est de taille et il sera crucial d’arriver à une entente. Les gouvernements ont un rôle à jouer pour atténuer certaines des difficultés, et nous trouvons encourageant de voir que déjà, un soutien a été promis aux industries.

En fin de compte, qu’il y ait ou non des difficultés commerciales, l’acier est un besoin, tout comme l’électricité. Les entreprises canadiennes qui produisent de l’acier ont besoin d’énergie, de croître ou de produire le type d’acier dont les clients ont besoin.

Pourrais-tu nommer une chose que tu as apprise pendant la rédaction de ce rapport?

L’automne dernier, j’ai fait une visite de l’usine d’Algoma Steel à Sault Ste. Marie, en Ontario. Ce fut toute une découverte : voir de mes propres yeux les différentes façons de fabriquer de l’acier et d’en faire des produits.

Nous avons fait une visite des locaux où les nouveaux fours à arc électrique seraient installés. C’était fascinant de voir de près l’immensité des locaux, les équipements et l’infrastructure qui apportent des matières premières et de l’énergie là où on en a besoin. Les compétences et l’expertise démontrées dans une installation de ce genre sont omniprésentes. Je n’oublierai jamais avoir vu ces machines transformer en un clin d’œil un métal chauffé au rouge en feuilles et en tiges.

Écoutez l’épisode 118 du balado Flux Capacitor pour entendre une entrevue exclusive avec Catherine Cobden, présidente-directrice générale de l’Association canadienne des producteurs d’acier.

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Nouvelles 80 - août 2025

La fiabilité de la distribution

Le Comité de la fiabilité de la distribution d’Électricité Canada a récemment publié son rapport annuel. Le document renferme des données sur les interruptions de courant survenues en 2024. Il précise la durée de la panne moyenne, sa fréquence et bien plus! Affaires courantes a rencontré Dan Gent, directeur du transport et de la fiabilité, pour en savoir plus sur les effets de ces interruptions sur le client.
À quoi servent les données sur la fiabilité que renferme ce rapport?

Quand on y pense, c’est comme si c’était un rapport de référence. Un service public peut consulter le rapport et comparer sa performance à celle de tous les participants qui siègent au Comité de la fiabilité de la distribution d’Électricité Canada. Grâce au rapport, on peut savoir quels facteurs sont le plus en cause, par entreprise, lorsque survient une panne.
Lorsqu’on sait ce qui cause la plupart des pannes (arbres, météo, animaux, etc.), on peut déterminer comment utiliser ses ressources. Le rapport montre des tendances croissantes et permet aux services publics de justifier, dans leurs demandes tarifaires, la hausse de leurs investissements d’immobilisations.

Pourriez-vous décrire les indicateurs nationaux et ce qu’ils représentent?

Il y a plusieurs indicateurs nationaux, mais je vais parler des plus populaires, soit SAIDI et SAIFI. Ce sont des normes mondiales. Donc, si vous allez en France, au Brésil ou en Allemagne, ils mesurent tous la performance de cette manière. Les gouvernements et les organismes de réglementation s’en servent aussi pour déterminer la performance du système d’électricité.

SAIDI, c’est l’acronyme de System Average Interruption Duration Index. Cet indice correspond au nombre de minutes pendant lesquelles le client moyen manque de courant.

SAIFI, c’est l’acronyme de System Average Interruption Frequency, c’est-à-dire, le nombre d’occasions où les clients ont manqué d’électricité.

Pour avoir une vision d’ensemble, on calcule l’indice CAIDI (Customer Average Interruption Duration Index). À l’échelle nationale, il s’agit du nombre d’heures pendant lesquelles un seul client moyen a manqué d’électricité.

Le rapport de cette année comportait-il des faits amusants?

Depuis quelques années, les arbres ont été la première cause des interruptions de courant. En termes de durée des pannes, ils arrivent en première place à 33 % en 2024. Si un arbre tombe sur une ligne électrique, c’est une question de sécurité : il faut mettre la ligne électrique hors tension et s’assurer que la zone est sécuritaire pour que le service public puisse l’enlever. Il faut aussi tenir compte des débris provenant de l’arbre et des choses qu’il a frappées en tombant, en plus d’identifier les arbres tombés ou qui sont sur le point de tomber. Les chutes d’arbres ne se produisent pas seulement pendant les tempêtes. Il tombe aussi des branches lorsque le ciel est bleu. Replacer la ligne électrique et rétablir le courant prend un peu plus de temps.

Aussi, en 2024, 15 % des pannes ont été causées par un bris d’équipement. Aujourd’hui, les vents violents et les tempêtes de verglas sont plus fréquents, ce qui use l’équipement et les infrastructures plus rapidement. Combien de fois une ligne ou un poteau de distribution peuvent-ils résister à des vents de 120 km/h? Ou combien de fois une ligne électrique peut-elle supporter deux tonnes de glace avant de se rompre? Elle pourrait peut-être rester intacte la première fois, mais après trois fois, elle se brisera.

Les données montrent donc que nous devons penser à l’âge de l’équipement et à son usure d’année en année.

Si le réseau électrique est fiable 99,9286 % du temps, comment se fait-il que des personnes soient privées de courant pendant des semaines, et d’autres, pendant seulement quelques minutes?

Eh bien, l’indice de fiabilité est calculé en fonction de la population totale. On fait la somme des heures de pannes et des heures où les gens sont branchés au réseau électrique.

Vous êtes branché au réseau électrique 8 760 heures par année, mais vous pouvez subir une panne d’un mois. Alors, on divise les 720 heures du mois par 8 760, ce qui correspond en fait à moins de 10 %. Lorsqu’on inverse les choses, la disponibilité ou la fiabilité du branchement au réseau correspond en réalité à 92 %.

On tient compte de TOUTE la population et de CHAQUE panne, qu’elle dure une minute ou une semaine, sur 8 760 heures. Pour le client touché, l’impact est important. Mais du point de vue de la disponibilité du système, c’est très peu.

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Nouvelles 79 - juillet 2025

Chaque ligne compte — célébrons la Journée nationale de reconnaissance des monteurs de lignes!

Chaque année, le 10 juillet, Électricité Canada rend hommage aux monteurs de lignes de tout le pays, qui travaillent sans relâche à s’assurer que l’électricité se rend dans nos foyers, nos écoles, nos hôpitaux et nos entreprises. Ces hommes et ces femmes spécialisés installent et entretiennent le réseau électrique d’un littoral à l’autre et réparent une infrastructure essentielle à notre réception d’électricité. Affaires courantes a rencontré Fatima Khan, graphiste à Électricité Canada, pour en savoir plus sur la campagne « Chaque ligne compte » dans les médias sociaux.

Bonjour, Fatima, et merci d’avoir accepté de nous rencontrer! Parle-nous un peu de la Journée nationale de reconnaissance des monteurs de lignes et explique-nous pourquoi elle est importante.

Électricité Canada célèbre chaque année la Journée nationale de reconnaissance des monteurs de lignes le 10 juillet. Nous reconnaissons ainsi l’engagement des monteurs de lignes de tout le pays qui s’assurent que notre quotidien continue d’être énergisé. Ces hommes et femmes travaillent souvent dans un milieu dangereux et dans des conditions météorologiques extrêmes. En plus de tâcher de rétablir le courant, ils doivent travailler de façon sécuritaire et efficacement en équipe. Je crois que c’est important de leur témoigner reconnaissance et respect pour le rôle central qu’ils jouent dans notre secteur de l’électricité.

Pourquoi le slogan « Chaque ligne compte » et comment l’as-tu trouvé?

C’était pour la campagne de médias sociaux de l’an dernier que j’ai trouvé ce slogan. J’avais déjà emprunté la voie de l’illustration l’année d’avant et je voulais rester sur cette voie. Mais pour varier un peu, j’ai décidé d’inclure de l’animation pour rendre les choses plus interactives et intéressantes.

J’ai décidé de dresser un trait continu pour illustrer des monteurs de lignes et j’ai regardé différentes manières de l’animer, afin que notre auditoire voie l’image du début à la fin. C’est de là qu’est venu « Chaque ligne compte ». L’idée, c’est que si une ligne électrique est coupée, des gens et des services sociaux importants sont sans électricité. Le monteur de lignes fait tout ce qu’il peut pour que les lignes restent connectées.

Quel type de contenu peut-on s’attendre à voir dans nos chaînes de médias sociaux pendant la campagne de cette année et comment Électricité Canada tente-t-elle d’impliquer ses membres?

Le contenu qu’on peut s’attendre à voir dans nos chaînes (LinkedIn, Facebook et Instagram) cette année est certaines des belles illustrations linéaires et animations de l’an dernier. Parmi les quatre illustrations que nous avons affichées, signalons que deux sont tirées de photos reçues de nos entreprises membres. Comme nous avons reçu de bons commentaires l’an dernier, nous avons communiqué avec nos membres pour leur demander de nous soumettre des photos de leurs employés qu’ils aimeraient voir illustrer, que ce soit un monteur de lignes sur un poteau électrique, un camion-nacelle ou une tour de transport, ou une photo d’une équipe sur le terrain. Dans cette campagne, nous voulons représenter le plus grand nombre possible de nos membres et montrer à tout le monde les gens dans les coulisses qui composent le secteur de l’électricité.

Nous avons entendu parler d’un cahier d’activités sur le thème des monteurs de lignes. Peux-tu nous en parler?

Oui! En plus des illustrations et des animations, nous voulions trouver une autre idée pour les mettre en valeur. Julia, notre vice-présidente des communications, a pensé au cahier d’activités. Dans ce cahier, il y aura des pages à colorier, des mots croisés, des mots mystères et des « relie les points », le tout en conformité avec le thème de la Journée nationale de reconnaissance des monteurs de lignes. Nous allons imprimer le cahier et en envoyer des exemplaires à nos membres, en plus de leur remettre le fichier électronique pour qu’ils puissent le faire parvenir à des collègues, à des amis et à des membres de leur famille. C’est un projet créatif qui permet de nouer un lien avec les jeunes pour les inspirer au sujet de l’industrie qui électrise leur monde.

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